Valoriser le « savoir expérientiel »
La voix des personnes autistes, trop longtemps ignorée, s’impose de plus en plus comme vecteur de changement.
Ainsi, l’implication des personnes autistes dans la conception des services qui leur sont destinés permet de palier l’inadéquation entre les services actuelles et leurs besoins réels.
Lucila Guerrero, personne autiste et militante, s’exprime ainsi :
Sans la participation des autistes au processus d’édification de leur milieu de vie, de leur « Niche », on risque d’introduire dans les systèmes de soutien aux autistes de l’information parasite, qui décrit mal qui ils sont vraiment et quels sont leurs besoins réels. À l’évidence, les autistes disposent d’informations privilégiées sur leurs propres besoins ! Ne pas en tenir compte risque de mener à l’édification de « niches » non adaptées à leur situation, et du coup à des situations de détresse, surtout lorsque ces personnes n’ont pas vraiment le choix d’y résider.
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