Services en éducation
Tous les enfants présentant un handicap ou des difficultés d’adaptation ou d’apprentissage ont droit, de l’âge de 4 ans à 21 ans, à une scolarisation fondée sur le respect des besoins particuliers et du potentiel de chacun. Même s’il s’agit d’un défi de taille, la personnalisation de l’enseignement devrait permettre de répondre aux besoins spécifiques de chaque élève.
Le lieu privilégié pour la scolarisation de la plupart des élèves autistes est la classe ordinaire de l’école de quartier, où tous les moyens nécessaires devraient être mis en place pour fournir les services dont ils ont besoin. Toutefois, beaucoup d’élèves autistes sont orientés vers les classes spécialisées ou vers les écoles spécialisées. Vous devez faire la demande d’admission à l’école de quartier (habituellement en février) et mentionner que l’enfant a des besoins particuliers afin que la direction de l’école en soit avisée et prenne les mesures appropriées pour répondre à ces besoins.
Quelle est la meilleure méthode d’intervention à offrir à mon enfant?
La FQA n’a pas vocation à donner un avis sur les méthodes d’intervention ou à en conseiller une en particulier. En 2021, l’Inesss (Institut national d’excellence en santé et en services sociaux) a publié un rapport intitulé Évaluation des interventions de réadaptation pour les enfants âgés de 0 à 12 ans présentant un trouble du spectre de l’autisme.
Il existe de nombreuses méthodes d’éducation que vous pouvez essayer avec votre enfant. Il est possible que la première que vous choisissez ne fonctionne pas, qu’une autre soit davantage adaptée. Renseignez-vous attentivement au préalable auprès de votre association régionale et de parents qui sont déjà passé par le choix des méthodes éducatives.
Les méthodes TEACCH et ICI (Lovaas/ABA) sont les plus connues. Elles sont notamment proposées au Québec par le système de santé et celui de l’éducation.
Il existe également d’autres méthodes employées pour l’éducation des enfants autistes. Citons, par exemple, la méthode PECS basée sur l’usage de pictogrammes ou d’autres encore qui prônent une approche plus sensorielle ou encore SACCADE, une intervention neurodéveloppementale développée au Québec.